Afin de compléter mon cursus, j’ai suivi ce cours de l’université de Monash en Australie.
Cette approche permet d’obtenir 70-80% d’amélioration des symptômes liés au syndrome du colon irritable. Elle permet également de soulager les symptômes liés à l’endométriose et au SIBO.
Le régime alimentaire FODMAP, pauvre en sucres fermentés par les bactéries, permet de calmer les ballonnements, gaz, distensions abdominales, crampes, constipation/diarrhées. C’est très simple: on affame les bactéries qui dépendent de ces sucres pour prospérer et donc elles meurent progressivement. On retrouve petit à petit un microbiote plus équilibré.
Le régime comporte une première phase où on ne mange que des aliments pauvres en FODMAPs (4-6 semaines), puis une deuxième phase où on commence à réintroduire des aliments plus riches en FODMAPs mais un par un, en fonction des groupes de sucres (oligosaccharides/disaccharides/monosaccharides/polyols). Cela permet à chacun d’identifier les sucres qui déclenchent de l’inconfort intestinal, et de limiter les aliments qui en contiennent.
Le aliments à éviter en premier lorsque l’on souffre de colon irritable: ail/oignon, champignons, choux, pommes, poires, lait, céréales à gluten.
Pour les céréales contenant du gluten, ce n’est pas forcément le gluten qui pose problème mais les sucres contenus dans le grain, et plus particulièrement les fructans. Beaucoup de personnes pensent êtres intolérantes au gluten, alors qu’en fait elles réagissent aux fructans.
Ce qu’il est important de retenir c’est qu’avant de commencer ce type d’approche alimentaire, il faut consulter son médecin/gastroentérologue afin de savoir si on a une maladie coeliaque, une maladie du colon (Chron, rectocolite) ou tout autre symptômes « alarme » qu’il faut clarifier.
